Pierre Plantard did not claim to be the Merovingian descendant of Dagobert II until the early 1960s when he was in his forties – he was in reality descended from a 16th century peasant who picked walnuts.

Pierre Plantard got the idea after reading an article by Louis Saurel entitled ‘Les rois et les gouvernements de la France, des origins à nos jours’ which was published in the French magazine Les Cahiers de l'Histoire Nr 1 (1960), where it was claimed that Dagobert II was the "last true Merovingian King of France before they became the puppets of the Mayors of the Palace" and the whole thing was developed in the Priory Documents containing Plantard’s fictitious revised history of France, notably in a work by "Anne Léa Hisler":

Les Cahiers de l'Histoire Nr 1 (1960) and Rois et Gouvernants de la France by Anne-Léa Hisler (1964)

Plantard’s claim that the "genealogies" found in the Priory Documents were from the works of Abbé Pichon relating to Napoleon Bonaparte was just another example of his fraudulent claims (and later developed upon by Philippe de Chérisey) – Abbé Pichon had nothing to do with Merovingian genealogies and his life and works are very well documented. When asked during his lifetime to produce evidence relating to all of this Plantard could not offer any evidence.

Below is an article and Bibliography of Abbé Pichon taken from the Dictionnaire historique par l'abbé F.-X. de Feller, t.10e, 1823 (reproduced by Pierre Jarnac, in Pégase magazine, ‘Le chaînon manquant’; septembre/décembre 2001):

PICHON (Thomas-Jean), docteur en théologie, et chanoine de la Sainte-Chapelle du Mans, naquit dans cette ville en 1731. Il commença ses etudes dans le college de l'Oratoire du Mans, et vint les achever dans le college de ce nom à Paris. Lorsqu'il eut pris les ordres, il s'attacha à M. d'Havrincourt, évêque de Perpignan, et le suivit dans son diocese. Il n'y resta que deux ans, revint à Paris, et s'y occupa de la composition de quelques ouvrages; il devint dans la suite chanoine et chantre en dignité de la Sainte-Chapelle dans sa patrie. L'évêque du Mans lui confia la supériorité generale des communautés de filles du diocese, et Monsieur, frère du roi, le fit son historiographe pour son apanage du Mans. Il se vit à la revolution privé de ses benefices et de ses places. On dit qu'on lui offrit l'évêché constitutionnel du Mans, et qu'il le refusa; mais il accepta la place d'administrateur de l'hôpital general, et mourut le 18 novembre 1812. On a de lui beaucoup d'ouvrages, dont les titres sont:

1° La Raison triomphante des nouveautés, ou Essais sur les moeurs et l'incrédulité; Paris, 1758, I vol.in-12.

2° Traité historique et critique de la nature de Dieu, 1758, in-12.

3° Cartel aux philosophes à quatre pattes, ou l'Immatérialisme oppose au matérialisme, Bruxelles, 1763, in-8°.

4° La Physique de l'histoire, ou Considerations generales sur les principes élémentaires du temperament et du caractère naturel des peoples, la Haye, 1765, in-12.

5° Mémoire sur les abus du célibat dans l'ordre politique, Amsterdam, 1766, in-12. Ce mémoire fut mal accueilli au Mans, où résidait alors l'abbé Pichon, et on y blâma plusieurs choses.

6° Mémoire sur les abus dans les mariages, Amsterdam, 1766, in-12.

7° Les Droits respectifs de l'état et de l'église, rappelés à leurs, Avignon, 1766, in-12.

8° Des Etudes théologiques, ou Recherches sur les abus quis'opposent aux progrès de la théologie dans les écoles publiques, et sur les moyens possibles de les reformer en France, par un docteur manceau, Avignon et Paris, 1767, in-8°

9° Principes de la religion et de la morale, extraits des ouvrages de Saurin, ministre du saint évangile, 1768, 2 vol.in-12. Une remarque du Dictionnaire des Anonymes, tom.4, page 327, nous apprend que le veritable auteur de cet ouvrage est Durand, ministre du saint évangile à Lausanne, qui le publia en 1767, sous le titre d'Esprit de Saurin. L'abbé Pichon s'empara du fond de ce livre, y fit des retranchemens et des additions, et le donna ensuite avec le titre cité ci-dessus.

10° Sacre et couronnement de Louis XVI, précédé de recherches sur le sacre des rois de France, et suivi d'un journal historique de ce qui s'est passé à cette cérémonie, avec figures gravées par Patas, Paris, 1775, in-4°.

11° Les Argumens de la raison en faveur de la religion et du sacerdoce, 1776; Examen de l'Homme d'Hélvetius, même année. En rendant justice au zèle de l'abbé Pichon, et à son amour du travail, on regrette qu'il se soit abandonné aux écarts de son imagination, et ait soutenu des paradoxes qui ne donnent pas grande idée de son jugement.